mercredi 12 janvier 2022

 Mercredi 5 Janvier

 Premiers essais de gravure à l'eau-forte pour Sylvie, Emanuela et Claude

 






Anouk poursuit son travail de Linogravure

 

Lino de Anouk


jeudi 25 novembre 2021

 

Mercredi 24 Novembre 2021 


 Nos premières gravures à l'eau forte

 







 

 

 Mercredi 17 Novembre 2021

 

La gravure à l'eau forte

 

La gravure au « vernis dur »

Les techniques de l’eau-forte peuvent être dangereuses.

À l’origine, c’est l’acide nitrique qui attaque le métal. Cette technique a été utilisée par les orfèvres dès le Moyen-Âge. (l’aqua-fortis des alchimistes c’est de l’acide nitrique ou un sel comme le chlorure ferrique). Au XVe et au XVIe siècle, cette technique est adoptée par les artistes. L’eau-forte est le nom donné à l’acide nitrique étendu d’eau. Les graveurs à l’eau-forte sont des aquafortistes.

L’eau-forte au « vernis dur » est l’une des grandes techniques permettant de graver en creux, sur métal, le plus souvent sur du zinc ou sur du cuivre.

Il est possible de faire un report du dessin avec du papier carbone « main », sur le vernis ou de travailler directement sans préparation ou modèle.

Il existe différentes techniques pour protéger le métal en laissant à découvert les parties destinées à la morsure. La plus classique est de recouvrir la plaque d’un vernis protecteur, nous utilisons dans l’atelier les vernis de Charbonnel. Ce sont des vernis de grande qualité offrant une extrême efficacité pour la gravure en taille-douce. Ils se composent d’asphalte de Judée, d’essence de térébenthine et de cire. Une fois sec, Ils sont parfaitement durs. L’Ultraflex, notre « préféré », est satiné et un peu transparent. Il faut appliquer à froid l’un de ces vernis à graver sur la plaque, avec un spalter très souple sans virole métallique, ou en le versant directement dessus. 

Le principe est simple, il consiste à gratter ce vernis à l’aide de pointes de différentes tailles ou d’outils divers et de soulever la protection, ce qui entraîne la mise à nu du métal. Une fois le dessin achevé, on plonge la planche de métal dans un bain d’acide, de perchlorure de fer ou d’un autre mordant.

Dans l’atelier, nous utilisons du perchlorure de fer pour le cuivre et du sulfate de cuivre pour le zinc. Les parties découvertes seront attaquées afin de faire des creux dans la plaque. Il n’y a pas d’action sur les surfaces couvertes par le vernis ou la résine (voir la technique de l’aquatinte). Plus le temps de morsure est long, plus le creux est profond. La température du bain et les proportions de dilution du mordant avec l’eau influent aussi sur l’attaque de la planche. 

Voir les gravures à l’eau-forte de Rembrandt, de Jacques Callot, de Jean-Baptite Piranèse, de Francisco Goya, de James Ensor, de Giorgio Morandi, de Pablo Picasso, de Pierre Alechinsky...

 

L’aquatinte

L’aquatinte est une gravure à l’eau-forte imitant le lavis. 

La référence ce sont les aquatintes de Francisco de Goya : Los caprichos (Les Caprices, terme qui signifie « fantaisie ») est une série de 80 gravures. 

La technique de l’aquatinte est courante, elle permet un grainage très fin. Il s’agit de déposer sur la plaque de la résine à l’aide d’une boîte à grains ou par saupoudrage avec une boule de linge renfermant 500 gr de résine. 

La boîte à grains est équipée d’une manivelle qui actionne un moulin à l’intérieur pour mettre en suspension dans l’air les grains très fin de la résine. Les parois intérieures lisses empêchent l’accrochage de la poudre. Il est conseillé d’introduire 5 kg de résine pour un bon fonctionnement. Une ouverture par un clapet en façade permet l’insertion des plaques, une grille à l’intérieur les maintient à plat. Les fines particules de colophane retombent et se déposent sur la plaque de manière uniforme.

Pour obtenir des grains assez gros, on attend quelques secondes pour introduire la plaque dans la boîte. Pour obtenir des grains plus fins, on attend 2 à 3 minutes. Cela permet d’obtenir une surface composée de petits points qui forment une sorte de trame. Avant la cuisson des points de résine avec une forte flamme, le dépôt de la planche sur la plaque chauffante va fixer la résine qui est légère et très volatile. 

Le travail peut commencer, vernis, technique au sucre... La planche est prête pour les morsures, avec des temps assez courts pour commencer (3, 6, 9 minutes).
La plaque est trempée dans le bain. Le mordant va mordre autour des petits points de résines, créant ainsi une surface grenue. Plus le temps de morsure sera long, plus les valeurs de gris seront intenses.

Il faut sortir la plaque pour faire de nouvelles protections avec le vernis pour chaque valeur.
Il est possible de faire une protection avec du pastel très gras ou du film Filmolux. 

Pour faire une aquatinte sur une aquatinte si le résultat est trop clair, il faut choisir un grainage plus fin ou beaucoup plus gros. Cette double aquatinte permet d’obtenir des noirs profonds.

Pour mieux maîtriser ses temps de morsure il faut faire des nuanciers. Sur la planche grainée avec la résine, il faut créer des bandes qui divisent la plaque en 10 surfaces égales. Il faut protéger la première bande avec le vernis, et laisser la plaque dans le mordant le temps choisi. Puis répéter l’opération 9 fois avec le même temps. Puis nettoyer avec du White-spirit ou du terpène (qui remplace partiellement le White-spirit). Procéder à l’encrage à la poupée de tarlatane et imprimer le nuancier. 

 

Les différents vernis

Vernis traditionnels pour l’eau forte // utilisation & composition

 L’eau-forte est l’une des techniques les plus utilisées dans la gravure en taille-douce. Les tailles dans la planche de métal ne sont pas obtenues mécaniquement mais chimiquement par l’action d’un mordant. Tout au long du processus, différents vernis, qui vont empêcher l’action du mordant, sont appliqués sur la planche et vont jouer chacun des rôles spécifiques.

 On distingue 4 principaux types de vernis :

 les vernis à graver, les vernis à retoucher, les vernis à recouvrir et les vernis à remordre. On différencie les vernis solides, généralement en boule à appliquer au rouleau ou au tampon sur planche tiède, et les vernis liquides à appliquer au pinceau à froid. Les premiers sont toujours plus résistants et permettent de disposer d’un plus long temps de travail sans risque d’écaillage.

Les vernis à graver ont pour principale caractéristique de présenter une certaine souplesse pour faciliter le passage de l’outil sans s’écailler. Ils peuvent aussi être suffisamment tendres, même après séchage complet, pour réaliser un travail par empreinte. On parle dans ce cas de vernis "mou".

Les vernis à retoucher sont utilisés pour protéger des parties suffisamment gravées, au cours des étapes de morsures successives, et corriger des imperfections pour éviter l'action du mordant.

Les vernis à recouvrir servent à protéger le dos, les tranches et les marges de la plaque. Ils sont très solides et l’enlevage est plus facile si la planche est légèrement chaude. Ils ne peuvent pas être utilisés en tant que vernis à graver.

Les vernis à remordre sont appliqués au rouleau, en surface d’une planche tiède, pour repasser au mordant des traits jugés trop peu profonds. Pour les traits fins, une reprise à la pointe est souvent nécessaire pour dégager le vernis.

 

Voici les principaux composants des vernis traditionnels :

 L’essence de térébenthine : elle permet la fabrication de vernis liquides. Elle sèche relativement lentement et donne un aspect satiné aux vernis.

 L’essence de pétrole : elle permet la fabrication de vernis liquides. Elle sèche plus rapidement que l’essence de térébenthine. Le vernis, une fois sec, présente un aspect plus mat.

 Le bitume de Judée : c’est le principal composant isolant la planche de l’action du mordant. Il apporte une teinte brune aux vernis.

 La colophane : elle donne de l’accroche et de la dureté.

 Les cires : elles donnent plus ou moins de souplesse et permettent d’éviter l’écaillage au passage de l’outil.

 Les résines Dammar, mastic et poix : elles apportent de la dureté et augmentent la viscosité des vernis.

 

jeudi 16 septembre 2021

Quelques épreuves....il manque celles d Aline et de Claude....déjà sous presse ...
 
 Annie Pous / mercedi. 15 sept. 
 










 

lundi 13 septembre 2021

 Matériels à se procurer

  • Papiers pour la gravure (180gr mini.) et autres
  • Plaque en plexiglas à graver 1,2 mm
  • Pointes sèches 
  • Papier report blanc ou papier carbone 
  • Papier calque
  • Vénilia adhésif
  • Compte fils ou loupe d'atelier
  • Lessive vaisselle (MIR)
  • Gants 
  • Crayon et Crayon-feutre 
  • Rouleau de scotch
  • Ciseaux
  • Gouges pour la gravure lino

Gravure en creux sur plexiglas 

La préparation

Se procurer une feuille de plexiglas de 1,2 mm d'épaisseur, les plexiglas plus épais peuvent endommager les feutres sous la presse. Vous pouvez en trouver dans certaines grandes surfaces de bricolage ou magasins d'articles pour beaux arts.

Ce plexiglas est recouvert généralement d'une protection (film plastique). Découpez-le  à la taille de votre choix avec un cutter. Une entaille suffit pour le casser  d'un coup sec en le mettant au bord d'une planche dont le bord est à angle vif.

Après avoir ôté le film d'un seul côté, celui ou vous allez graver, et avoir ébarbé votre plaque (chanfreins tout autour de la plaque) vous pouvez démarrer votre gravure en creux avec une pointe sèche, une toile métallique, ou tout autre grattoir. Plus la taille sera profonde et plus le rendu (noir de l'encre) sera dense. 

La transparence du plexiglas lui confère aussi un avantage sur le métal car le report d'un sujet à reproduire est facilité et plus précis.
Ensuite pour éviter qu'elle ne casse sous la pression de la presse, on enlève le second film plastique et on renforce la plaque de plexiglas en collant un film adhésif, Vénilia ou autre.

L'impression.

La découpe du papier : Pour des papiers de qualité dont le contour possède de jolies barbes (Arches ou Rives) les découpes se font de préférence à la main à l'aide d'une règle. On utilise aussi le cutter mais le rendu est moins harmonieux.

Mettre le papier à tremper : Le mouillage du papier est recommandé pour la gravure en taille douce. Il donne au papier une meilleure malléabilité qui lui permet d'entrer dans les tailles les plus profondes et évite les plissures sur le papier dues à la pression de la presse lors de son passage sur la plaque.

Préparer la presse : Pour la taille douce la pression de la presse est la plus forte, il faut aller chercher l'encre contenue dans les tailles. Avant de descendre le rouleau on place en premier le feutre et le lange (quand il existe), on règle ensuite la pression. Pour s'assurer que le rouleau est bien parallèle à la table on met deux bandelettes de papier (journal) sous le rouleau, une à chaque extrémité, puis on procède à sa descente vers le feutre. La descente se fait de façon symétrique. Lorsque le papier vient se coincer entre le rouleau et le feutre le rouleau est parallèle à la table. On règle alors la pression en tournant d'un quart de tour alternativement de chaque côté. La pression est suffisante lorsqu'on perçoit une bonne résistance (faire attention quand même à ne pas trop serrer la presse).

L'encrage : Mettre des gants en latex. Préparer l'encre sur un support dur et lisse en verre ou en matière plastique. L'ancrage de la plaque se pratique avec une languette souple en caoutchouc ou équivalent d'environ 3 cm sur 6 cm. On recouvre toutes les parties de la plaque que l'on veut imprimer. Il faut que l'encre pénètre bien dans l'ensemble des creux puis à l'aide de la tarlatane mise en boule on procède à l'essuyage des parties non gravées. Faire attention à ne pas trop enlever l'encre des tailles par un frottement à plat sur la plaque. L'essuyage nécessite que l'on déplie et refasse plusieurs  fois la boule de tarlatane. Aussi, bien essuyer les bords de la plaque pour éviter un entourage noir épais souvent disgracieux au tirage. Un second essuyage avec la paume de la main est réalisé avec du papier journal que l'on coupe en plusieurs rectangles de 15 cm sur 20cm environ. Il permet de retirer l'encre encore présente sur le dessus de la plaque et ainsi d'obtenir des blancs plus lumineux.

Le tirage : le feutre et/ou le lange sont levés, on place la plaque encrée sur la table de la presse. On  enlève les gants puis on règle les marges du papier à l'aide d'un guide (règle en bois ou métal) que l'on place parallèlement à la plaque en appui sur la table et le rouleau. Après l'avoir essuyé entre deux buvards, il ne reste qu'à mettre le papier sur la plaque de gravure à l'aide du guide préalablement placé.

Avec deux mitaines, on découvre son travail puis pour un séchage bien à plat on le place entre  deux buvards en prenant soin de mettre une feuille de protection au dessus de la partie encrée, le tout entre deux planches épaisses .

Le nettoyage des plaques et des outils 

Pour nettoyer les rouleaux ou les plaques gravées d'impression nous utilisons un diluant bon marché tel que le white-spirit. Pour se faire mettre plusieurs feuilles de journal sur un plan en verre ou en plastique et verser le diluant en déplaçant le rouleau sur le journal sans trop en mettre . Faire doucement, c'est assez salissant. Le nettoyage des plaques se fait en général avec une brosse à dents que l'on trempe dans le diluant, l'essuyage final est réalisé avec du papier absorbant ou mieux encore  un morceau de coton.

Consignes de sécurité : aérer le local, porter des gants, des lunettes de protection voire un masque respiratoire pour les personnes incommodées par les produits.


Jean-Jacques DEBONNAIRE / Septembre 2021

 

Gravure à la pointe sèche sur plexiglas.

 

Premiers essais / mercredi 08/09/2021



Séances de 17h - 20h

 

Septembre 2021

08/09/2021

15/09/2021 

22/09/2021

29/09/2021

Octobre 2021

06/10/2021 

20/10/2021

27/09/2021 

Novembre 2021

 03/11/2021

10/11/2021 

17/11/2021

24/11/2021

 

 

 

EX-LIBRIS

 Initiation aux techniques de gravure 2021/2022

 Bonjour et bienvenue à toutes et tous sur ce blog

Vous trouverez dans ce blog de nombreuses informations, elles ont été mises les années précédentes pour ponctuer les étapes d'initiation aux diverses techniques. 

J'ajouterai cette année, au fil de nos travaux, des informations supplémentaires quitte à reprendre aussi celles qui figurent déjà.

J'ai laissé toutes les indications passées en exemple pour vous permettre d'observer les travaux réalisés depuis 2019.

Bonne visite

J-Jacques



  Mercredi 5 Janvier   Premiers essais de gravure à l'eau-forte pour Sylvie, Emanuela et Claude   Anouk poursuit son travail de Linograv...